Trois projets structurants prévus en 2021 visant à installer la notoriété du programme « Bien fait ici »
L’équipe du programme « Bien fait ici » mène de front trois immenses projets avec l’espoir d’en réaliser au moins un en 2021 et les deux autres dans les années subséquentes.
La pandémie et les enjeux d’approvisionnement dans notre industrie ont occupé et préoccupé les administrateurs de « Bien fait ici » lors de leur dernière réunion, le 12 février dernier. Toute cette chaude actualité a conduit le conseil d’administration à convenir, avec la permanence, d’un plan d’action modifié pour l’année en cours.
Dans un premier temps, les planètes semblent bien alignées, d’un point de vue politique, pour forcer tous les partis fédéraux à placer parmi leurs priorités d’une probable campagne électorale l’encouragement du « Fait au Canada » en général et la stimulation du secteur de la construction en particulier. Car tout politicien sait que « tout va quand le bâtiment va ».
« Energy Star est un exemple de parrainage où le support du gouvernement central a permis au logo de gagner ses lettres de noblesse », estime Richard Darveau, président-directeur général de « Bien fait ici ». « Nous allons nous inspirer d’un tel endossement pour approcher politiciens et fonctionnaires », promet M. Darveau.
Des ententes de partenariats à géométrie variable vont aussi être explorés avec nombre d’initiatives nationales, provinciales et mêmes locales qui militent en faveur de l’achat local.
« Qu’il s’agisse, par exemple, de programmes comme Le Panier bleu au Québec ou “Ontario Made”, nous pensons qu’en s’entraidant, on rejoint plus efficacement cette frange encore marginale, mais croissante de citoyens et d’entreprises qui se montrent sensibles aux circuits courts d’approvisionnement et à la qualité de ce qui émane généralement des manufactures canadiennes », croit le PDG de « Bien fait ici ».
Enfin, un projet certes ambitieux, mais faisable et surtout jugé nécessaire consiste à concevoir une série web, ou même télévisée, mettant en compétition deux équipes construisant chacun une propriété et où le gagnant serait celle qui comporte le plus haut taux de produits accrédités « Bien fait ici » et le meilleur rapport qualité-prix. Une telle série, produite en doublon pour satisfaire les deux marchés linguistiques, viserait principalement à démontrer qu’on peut construire presque de la cave au grenier avec des produits et des gens d’ici. En sous-objectif, on souhaiterait prouver par les faits qu’une construction conçue et réalisée avec des produits de qualité et des gens de talent coûte peut-être un peu plus cher au départ, mais que sa valeur sur 25 ans est largement supérieure à une autre qui aurait misé sur le bas de gamme.