Oser la qualité domine les travaux de de l’APCHQ
Au congrès de l’APCHQ le 18 octobre dernier, Richard Darveau a promu « Bien fait ici » devant les entrepreneurs : « L’achat de biens avec des critères de responsabilité, tels la solidarité avec les matériaux manufacturés localement et le dépassement des normes minimales établies par les codes de construction font que de plus en plus d’entrepreneurs certifiés APCHQ feront la promotion du programme. »
L’entrepreneur en construction semble une espèce en mutation forcée. Pratiquement tous les ateliers et conférences qui se sont déroulés au Château Frontenac les 18 et 19 octobre à l’occasion du congrès annuel de l’Association des professionnels en construction d’habitation du Québec (APCHQ) convergent vers une vérité : les clients et les employés des entrepreneurs s’attendent à beaucoup plus de ces derniers.
Au menu principal des nouvelles préoccupations des entrepreneurs en construction neuve comme en rénovation, les trois points suivants sont ressortis :
- le développement durable et l’écoconstruction, la construction normée LEED et autres certifications;
- la pénurie de main-d’œuvre et ses effets sur l’embauche et le rapport de force avec la partie syndicale;
- le virage numérique pour la productivité et pour la notoriété.
Invité à remettre le dernier des prix Distinction devant les membres certifiés de l’APCHQ, Richard Darveau a exposé les bénéfices du programme « Bien fait ici ».
La présentation de M. Darveau portait sur la responsabilité sociale des entrepreneurs comme actif concurrentiel.
Il a soutenu que les entrepreneurs en construction et en rénovation ont intérêt à aller à la rencontre des consommateurs sensibles aux enjeux sociaux et environnementaux, ce qui sous-tend notamment de privilégier dans leurs offres de services des produits faits localement et pour durer.
Plusieurs membres de l’AQMAT et/ou adhérents au programme « Bien fait ici » exposaient leurs produits et services au 58e congrès annuel de l’APCHQ, dont Dupont, Soleno, Cold Dragon et Cantech.
La responsabilité sociale comme argument concurrentiel
Dans un article publié par EDC, Alison Taylor, directrice générale principale, affaires pour « Business for Social Responsibility », rapporte que « Selon le Reputation Institute, l’impression que nous avons d’une entreprise s’appuie, dans une mesure de 42 %, sur ses réalisations en matière de RSE. En effet, de nombreuses études de cas prouvent que les marques socialement responsables ont une clientèle plus fidèle. »
Elle avance aussi qu’un récent sondage de Deloitte révèle que 63 % des membres de la génération Y accordent plus d’importance aux « bienfaits à la société » qu’aux « profits » comme objectif principal d’une entreprise. La preuve n’est plus à faire : une stratégie de RSE proactive est profitable à long terme.
« De tels rapports renforcent les propos que nous avons avancés en ce qui touche à la notion de responsabilité sociale en tant qu’actif concurrentiel pour un entrepreneur, sensible aux enjeux, qui privilégie dans leurs offres de services des produits faits localement et pour durer », soutient Célie Cournoyer, directrice des opérations de « Bien fait ici ».