Les produits « Bien fait ici » en plus grand quantité et en vedette SVP
La consommation demeure dans notre secteur d’activités malgré la pandémie. Le chiffre d’affaires des quincailleries et des centres de rénovation est bien moins touché que celui des commerces des autres industries, sauf l’agro-alimentaire, bien sûr. Les attentes des consommateurs se précisent. On cherche des produits d’ici et on veut un rapport qualité qui justifie la dépense. On veut une assurance de qualité, de durabilité et on veut pouvoir se renseigner sur l’origine des produits.
Même si les produits de la Chine n’arrivent pas à temps pour la saison estivale ni pour l’automne et que les États-Unis, qui ont déjà dressé des murs, rendront difficile le commerce entre nos pays, les tablettes en magasin ne seront pas vides en 2020. La capacité de production manufacturière des fabricants d’ici est plus que suffisante pour meubler en variété et en quantité.
Il n’est pas possible de prévoir aujourd’hui si les grands rassemblements seront autorisés à la fin de l’automne, et si oui, s’ils seront populaires. Ceci doit causer tout un mal de tête aux dirigeants des bannières.
De ce fait, les stratégies de commercialisation et d’approvisionnement des stocks ne s’effectueront pas comme d’habitude. D’autres approches devront être examinées.
Pour pallier au potentiel manque de marchandises, les bannières seront sans doute forcées de revoir leurs listes de fournisseurs afin d’identifier plus d’entreprises manufacturières établies au Canada. Ce sera vrai autant pour alimenter les grands projets de construction institutionnels ordonnés par les gouvernements que pour opérer des chantiers sanitaires et soutenir également un regain pour le bricolage amateur dû au confinement et aux dollars rendus disponibles par l’attrait affaibli des voyages et des loisirs en groupe.