« Bien fait ici » dépose le bilan de son démarrage
Le 20 juin dernier, à Scarborough (ON), dans les bureaux de CHHMA, les administrateurs de « Bien fait ici » ont reçu en primeur l’exposé des six premiers mois d’activités du programme.
En avant-propos, le président a rappelé qu’environ six mois se sont écoulés depuis l’incorporation initiale de l’organisme « Bien fait ici », quoique le projet germait dans la tête de plusieurs des instigateurs depuis quelques années déjà.
Cliquer ici pour accéder au rapport.
Voici l’introduction du rapport, signée Richard Darveau, son président :
« Certains croient que l’alarme a sonné avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, provoquant l’urgence de protéger nos fabricants.
D’autres pensent que des manufacturiers d’ici sont venus cogner à ma porte pour qu’on les aide à conserver des parts du marché domestique dans un contexte de consolidation où seuls les géants survivraient.
D’autres encore sont persuadés que la réelle motivation derrière notre mouvement, c’est l’attraction croissante des consommateurs pour l’achat local, observable sur tous les fronts, dans tous les pays.
Peut-être est-ce plutôt les marchands de quincaillerie et leurs groupements d’achats qui ont été les premiers à vouloir un programme qui les aide à contrer les effets des coupeurs de prix et de qualité.
Toutes les raisons énumérées sont bonnes. Et vraies.
L’humble rapport que voici tente de refléter les actions commises depuis le Jour Un jusqu’à la mi-juin 2019. Il veut aussi rendre compte de ses promesses et de son état financier, par transparence légitime. Car non seulement l’organisme appartient-il à la douzaine d’entreprises et organismes qui l’ont fondé, il est redevable aux 90 fabricants qui, en lui accordant leur confiance, permettent son existence.
Ce qui n’était qu’un acte de foi donne des fruits. Embryonnaires, certes, mais gorgés d’espoir. Un optimisme qui me porte à affirmer que Bien fait ici va tirer toute notre industrie et ses clients vers le haut. »