À quelle porte ministérielle allons-nous cogner?
Au moment d’écrire ces lignes, les lettres de mandat ministérielles du 44e gouvernement du Canada n’avaient toujours pas été émises, si bien que l’équipe de « Bien fait ici » demeure en attente, car seuls les termes exacts des mandats ministériels expliciteront les engagements prioritaires et les mesures spécifiques qu’auront à rencontrer chaque ministre, déterminant par à-coup à qui adresser notre demande de soutien et de partenariat.
« L’élection a eu lieu le 20 septembre dans un cadre où, de l’avis du premier ministre sortant, il y avait urgence. Pourtant, les ministres n’ont a été assermentés que le 26 octobre, la session parlementaire n’a repris que le 22 novembre et surtout, en ce 1er décembre, l’exécutif ne connaît pas encore ses objectifs spécifiques en matière de politiques ni les défis à relever par la trentaine d’élus avec charges ministérielles », s’étonne Richard Darveau, président-directeur général de « Bien fait ici ».
Par conséquent, toute l’administration publique demeure en suspens. Et nous de mêmes.
À titre de comparaison, les lettres de mandat suivant l’élection du 19 octobre 2015 d’un gouvernement conservateur avaient été signées le 12 novembre, soit 24 jours plus tard. Depuis l’élection-ci, 72 jours consécutifs se sont écoulés…
Pour l’instant, d’après la structure de l’administration publique et les engagements énumérés dans la plateforme électorale, une douzaine des membres du Conseil des ministres seront responsables de rencontrer les défis liés à des enjeux auxquels « Bien fait ici » a pour mission de répondre. Déjà cette liste peut être réduite de moitié mais, en prenant connaissance du contenu des lettres de mandat, il sera possible d’identifier les trois ou quatre membres du Conseil des ministres les plus susceptibles d’appuyer favorablement les propos de la demande et la notion de discrimination favorable de produits de qualité fabriqués au pays. Potentiellement François-Philippe Champagne, Dominic LeBlanc, Ahmed Hussen et Mary Ng.
En rappel, nous allons vraisemblablement proposer au gouvernement un projet de série Web comme moyen d’établir la notoriété de la marque auprès des propriétaires résidentiels et des entrepreneurs en construction ainsi que des autres corps de métier en habitation. Une partie du budget serait mise à la disposition des bannières/marchands et des fournisseurs BFI qui collaborent à la création de marchandisage et d’événements ponctuels en magasin.