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  • Les manufacturiers participants peuvent faire pression sur les candidats fédéraux de leur circonscription

    En complément de l’action politique menée par la permanence de « Bien fait ici » durant la campagne électorale, l’intervention de chaque manufacturier participant au programme dans sa propre circonscription peut faire une différence. 

    « Les candidats et candidates à l’élection fédérale qui recevront une communication d’une entreprise de leur coin ne réagiront pas de la même manière. Ils devront en tenir compte dans leur porte-à-porte. Et s’ils sont élus, ils prendront le pouvoir avec en tête le message qu’un manufacturier de leur comté leur aura communiqué », explique Richard Darveau, président-directeur général de l’organisme « Bien fait ici ». 

    C’est fort de cette croyance que des outils ont été élaborés par l’équipe de « Bien fait ici ». D’abord, un message-type à envoyer par courriel a été développé.  

    En gros, le message proposé aux manufacturiers exprime la fierté et la reconnaissance qu’ils auraient si le parti qui formera le prochain gouvernement autant que tous les partis d’opposition appuient le programme « Bien fait ici » pendant la campagne. Ainsi, après les élections, peut-être que notre OSBL pourra bénéficier d’un appui financier échelonné sur trois à cinq ans afin de créer chez les consommateurs en quincaillerie et les entrepreneurs en construction le réflexe d’acheter Canadien. 

    Le message postule que soutenir l’activité manufacturière canadienne aide au tonus socio-économique de la région parce que les emplois en usine sont nombreux, stables et généralement bien rémunérés, mais aussi et surtout parce que les entreprises fabricantes génèrent trois fois plus de retombées économiques et fiscales que celles qui se contentent d’importer de la marchandise. 

    Et dans le cas particulier du programme « Bien fait ici », le message souligne que l’utilisation de matériaux moins énergivores et tributaires de circuits d’approvisionnement plus courts favorise la réduction des GES. Cet argument permet de positionner les candidats politiques face à la lutte aux changements climatiques. 

    Un accès à la liste de candidatures de chaque circonscription leur a aussi été fourni afin qu’ils n’aient pas à se casser la tête pour trouver des adresses courriel. 

    « L’opération pourrait être bonifiée si une copie de la lettre du manufacturier est acheminée aux médias locaux », propose M. Darveau. 

    Précisons que les territoires où opèrent des usines de matériaux participante ou bien les sièges des bannières partenaires ont été priorisés pour cette offensive.