Le logo « Bien fait ici » : puissant antidote aux effets de la pandémie sur la chaîne d’approvisionnement
La présence du logo « Bien fait ici » ajoute une touche d’authenticité aux produits accrédités. C’est pourquoi les fabricants participants sont encouragés à l’intégrer sur les étiquettes, les emballages et le matériel promotionnel de marchandisage.
Plus que jamais, des produits provenant d’autres marchés sont proposés aux acheteurs responsables de la disponibilité des produits en magasin. Parfois contrefaits, bon nombre desquels sont de qualité inférieure, les articles proposés ne respectent pas les codes de construction en vigueur au pays, ou bien ne sont pas prescrits pour certaines utilisations, ce qui en font de mauvais choix par rapport aux matériaux entièrement certifiés fabriqués au Canada.
La pandémie a eu de nombreux impacts sur les pratiques de l’industrie. Pas tous sont pour le mieux. Les ventes au détail et les marges de profit ont peut-être augmenté au cours des 18 derniers mois, mais le coût des matériaux a également augmenté. Il y a des enjeux à l’approvisionnement. Les livraisons sont souvent en retard. Tout cela laisse les détaillants à la recherche de solutions viables pour contrer des niveaux de stock faibles ou inexistants et pour traiter plus rapidement les commandes des entrepreneurs et des clients.
Ceci fait place à une vague d’opportunistes qui envahissent le marché et cherchent à influencer les acheteurs responsables de l’approvisionnement des produits au détail à opter pour des matériaux de construction de qualité inférieure, non certifiés qui ne sont pas conformes aux codes de construction en vigueur ici.
Un tel exemple est le contreplaqué provenant de Chine. Ce produit est disponible à des prix avantageux, alors il est tentant de l’ajouter au mix. Cependant, ce matériau est conçu uniquement pour un usage décoratif. Sa composition, sa valeur structurelle et sa résistance ne sont pas aptes à supporter le même poids que le contreplaqué qui détient la certification de l’Association canadienne de normalisation (CSA), la certification de l’Engineered Wood Association (APA) ou l’American Society for Testing and Materials (ASTM). Si le contreplaqué répond à l’une des trois normes susmentionnées, les marques de certification apparaissent sur le produit.
Les normes et les codes de construction existent pour une raison. La valeur d’un produit se reflète dans son prix. Il peut être tentant de choisir des produits qui génèrent des marges de profits plus élevées, mais au final, l’intégrité du matériau de construction, le niveau de confort dans la maison, le risque de défaillance et les problèmes de sécurité qui pourraient survenir, sans parler de la probabilité de poursuites en droit des entrepreneurs ou des consommateurs, tout cela ne doit pas être négligé.
« Il est devenu de plus en plus important pour tout le monde, les fabricants, les détaillants, les entrepreneurs en construction, les bricoleurs et les consommateurs d’avoir un repère visuel qui leur indique qu’un produit répond aux normes de l’industrie. Les certifications servent cet objectif, mais l’accréditation « Bien fait ici » leur indique également que la dernière transformation majeure d’un produit s’est produite ici au Canada. » explique Célie Cournoyer, directrice des opérations.